| Artist/Band: 
Michel Sardou Lyrics for Song: L'Évangile (Selon Robert)
 Lyrics for Album: Hors Format [2006]
 
 
 
 38214>(Robert Goldman/Michel Sardou)
 
 
 
 Je me souviens d'une fille blonde mais je ne sais plus son nom.
 
 Nous l'avons tous connue, c'est le premier amour volé.
 
 Celui qui nous envoie au bout du monde chercher des allumettes...
 
 C'est fou comme les tabacs sont loin dans les hôtels paumés.
 
 Je l'ai gardée autant que j'ai pu et puis à cause du temps
 
 Un soir je l'ai perdue, au hasard d'une rencontre
 
 On ne se souviendrait plus.
 
 
 
 Le temps passe, on oublie et on ne reconnaît rien
 
 Ça va de la blonde de sa vie à celle de c'matin.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 
 
 Je me souviens d'un connard qui n'pouvait pas m'piffer
 
 Nous l'avons tous connu, c'est l'premier gros qui aime cogner.
 
 Celui qui nous envoie au fond d'la cour pour ne pas l'croiser...
 
 C'est fou c'qui y a comme cons qui deviennent bacheliers.
 
 Je l'ai haï autant que j'ai pu et puis à cause du temps
 
 Un jour, il s'est perdu, même si je l'retrouvais
 
 Je ne m'en souviendrais plus.
 
 
 
 Le temps passe, on oublie, en plus, on ne reconnaît rien.
 
 Ca va du premier abruti à celui de demain matin.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 
 
 Quand c'est fini, c'est pas fini, l'eau devient mer et revient pluie.
 
 Les filles, l'alcool, la coke, les matins gris
 
 Et puis sa femme qui n'attend plus, qui s'tire avec un inconnu.
 
 Seuls les chagrins restent à leur place
 
 Avec leurs sales gueules dans la glace.
 
 
 
 Je me suis juré cent fois de remettre tout à plat
 
 Nous avons tous fait ça, je jure de n'plus jamais jurer.
 
 Ce genre de truc qui vous envoie au bout du monde
 
 Pour vous vider la tête...
 
 C'est fou comme les alcools sont vagues à quarante-sept degrés...
 
 J'ai encaissé autant que j'ai pu et puis, à cause du temps
 
 Un soir, je n'ai plus bu, juste pour accompagner
 
 Un verre d'eau whishysée.
 
 
 
 Le temps passe on oublie et on n'reconnaît rien
 
 Ça va d'la blonde à l'abruti jusqu'aux voyages au bout de la nuit.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
 Les vies défilent, défilent et on oublie.
 
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