Artist/Band: 
Saez 
Lyrics for Song: Kasia 
Lyrics for Album: Varsovie - L'Alhambra - Paris [2008]
  
               
  22094>Kasia s'endort dans son appartement
  Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
  C'est New York qui a froid et moi aussi, je crois
  Mais de la voir posée là, au centre des ombres
  Comme le rayon d'un Dieu, mais d'un Dieu sans église
  Dans les cendres d'un feu qui le coeur vous aiguise
  Comme un chemin de croix, mais qui vous souffre pas
  Comme une apparition
 
 
  Elle se lèvera bientôt et je serai là avide
  On parlera un peu dans le marc du café noir
  Puis elle mettra sur elle de la soie de Bombay
  Des embruns aux paupières, son âme hallucinée
  Je suivrai du regard, gravirai les remparts
  Et dans ses yeux sans fond où l'on cherche des histoires
  J'y entendrai les voix qui nous mènent à la lumière
  Qui nous mènent à la mer
 
 
  Kasia dans les étoiles, c'est l'Etoile du Nord
  Le chemin infini qui relie l'âme au corps
  C'est la beauté de tout ce qu'on ne peut tenir
  L'oxygène à mes nuits, la force des sourires
  Qui file entre les mains, c'est tout ce qu'on ne peut
  Pas expliquer enfin, c'est la grâce
  Oui, c'est Dieu
  Et j'y crois
 
 
  Quand elle danse pour moi, qu'elle me fait sentir plein
  Qu'elle joue avec mon âme, qu'elle y met son parfum
  Quand dans mes intérieurs
  Y a des brumes à l'aurore
  Elle me prend dans ses doigts, du pourpre
  Elle fait de l'or
  Et c'est là que je vais loin, loin du chemin des tristes
  Quand elle m'emporte au fond
  De ses yeux bien trop clairs
  Qui ont la couleur d'un Est
  Toujours un peu à l'Ouest
  Elle, elle dit que tout va bien
 
 
  Si tu la croises un jour à la pointe du jour
  Elle t'emmènera, sûr, pour te montrer l'amour
  Et ces ombres de Chine qui deviennent lumière
  Et ces vagues toujours qui retournent à la mer
  Qu'on avait cru perdues, c'est celui qui revient
  Quand ton âme des nues a perdu son chemin
  Kasia, quand elle est là, c'est le chant des marins
  Que tu entends au loin, c'est le dessin d'un sein
  Qui fait oublier ce mal que l'on s'est fait pour rien
  Kasia, c'est pas la fin, c'est juste nos destins
  C'est un peu comme un don, un tableau italien
  C'est un quatre septembre qui se marie en juin
 
 
  Kasia s'endort dans son appartement
  Sa mèche de cheveux qui fout le feu à la cinquième
  C'est New York qui a froid et moi aussi, je crois
  Mais de la voir, posée là au centre des ombres
  Je m'assois à ses hanches, et je regarde grâce
  Et puis, quand je m'y penche sans prendre trop de place
  Moi, je suis la rivière de ses yeux qui "lumièrent"
  L'oxygène à ma flamme.
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