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La Fouine Lyrics for Song: Mes Reperes
 Lyrics for Album: Other Songs - La Fouine
 
 
 
 34662>Rembobine, rembo, rembobine
 
 On avait des t-shirts sales et des taches d'huiles sur nos jeans
 
 On squattait l'euromarché, on tapait des master, système
 
 Dembar ressemblait a Michael, quand il mettait pas de crème
 
 Vrai les keufs nous coursait, on avait tous nos repères
 
 On vendait tous des vingt-cinq, on avait tous des beeper
 
 C'est dingue des fois les quartier quand les frères partent trop tôt
 
 De la mauvaise héroïne, une mauvaise fille, une moto
 
 On écoutait les rappeurs, on crachait sur les professeurs
 
 On sortait les battes, les couteaux et les extincteurs
 
 Maman était une reine au royaume des immigres
 
 alors je mettais ma plume au service des opprimes
 
 La voisine du haut venait toujours demander du poivre
 
 On lui donnait même du sel, on partageait même la gamelle
 
 Parfois la juge ouvrait la porte du pénitencier
 
 en me disant, tu regrettes? Mais bon fallait y penser
 
 
 
 Seul dans la merde, impossible de m'en défaire (mes repères)
 
 Même seul dans le noir, perdu je me suis fait mes propres (repères)
 
 Même seul égare, j'ai pu trouver, oui trouver (mes repères)
 
 Trouver mes propres repères, j'aurais du y penser plus tôt
 
 
 
 Rembobine, rembo, rembobine
 
 On traînait les mains dans les poches et les poches pleines d'héroïne
 
 On fumait des joins très tard, on restait parler toute la nuit
 
 On finissait au shtar, et on y restait toute l'année
 
 Il manque une montre sur cette vieille photo
 
 le bonheur en millions de pixels, des huit six, des joins de popo
 
 Dernier a aller aux cages quand on était au foot en salle
 
 Premier a aller a la cage quand on me mettait au tribunal
 
 Voleur de ture-voi, débrouillard et you-voi
 
 On traînait au studio, criait tout haut ce que tu pensais tout bas
 
 On rentrait jamais en boite, nos têtes était trop cramées
 
 Alors on passait au bois, insulter deux trois camés
 
 Cœur sur la main gauche, gun a la main droite
 
 On braquait le bonheur et mettait la misère a quatre pattes
 
 Trouver ses repères, braquer et se refermer
 
 la poisse suit les trace de nos Nike Air yeah
 
 
 
 Seul dans la merde, impossible de m'en défaire (mes repères)
 
 Même seul dans le noir, perdu je me suis fait mes propres (repères)
 
 Même seul égare, j'ai pu trouver, oui trouver (mes repères)
 
 Trouver mes propres repères, j'aurais du y penser plus tôt
 
 
 
 rembobine, rembo, rembobine
 
 J'ai perdu mon crayon mais mon avenir se dessine
 
 En route vers l'école, j'étais tout seul assis au fond de ce bus
 
 Rien dans l'estomac, j'aurais pu avaler un cactus
 
 Le soir dans les ruelles, on arrachait des sacs a main
 
 On courrait foncde sur Paris, rattraper le dernier train
 
 Retour à la banlieue, retour à la zermi
 
 On m'a dit la roue tourne, c'est vrai je suis sorti en semi
 
 On restait à la cité, à écouter du Ice Cube
 
 à sonner les condés en six-cent CM trois
 
 On partait au bled, on partageait à vingt un jet, ski
 
 Ou on restait au square a se partager a vingt un grec, frites
 
 Partout c'est la merde, partout c'est la même
 
 On a pris nos tickets, on tourne en rond dans ce manège
 
 Blanc comme coke, blanc comme neige
 
 On veut le cul entre deux berlines et plus entre deux chaises
 
 
 
 Seul dans la merde, impossible de m'en défaire (mes repères)
 
 Même seul dans le noir, perdu je me suis fait mes propres (repères)
 
 Même seul égare, j'ai pu trouver, oui trouver (mes repères)
 
 Trouver mes propres repères, j'aurais du y penser plus tôt
 
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