| Artist/Band: 
Bernard Lavilliers Lyrics for Song: Habana
 Lyrics for Album: Champs Du Possible [1994]
 
 
 
 36016>En quittant la chambre irréelle, Hotel Nacional
 
 Je longeais l'obscure citadelle, le palais royal
 
 Où les princes, les élus du ciel, marchands d'armes sales
 
 Font graver "très confidentiel" sous leurs initiales.
 
 La terre tremblerait peut-être sur les secrets endormis
 
 Sur le tombeau du poète allongé en Bolivie
 
 Je savais très bien, je ne reverrai plus la beauté, la fange
 
 Cité corrompue aux jardins suspendus et ce vide étrange.
 
 
 
 Il n'y avait personne sous le soleil de Satan.
 
 Mélodies monotones juste emportées par le vent.
 
 
 
 Lolita était sombre et belle, tout au fond du bar.
 
 Je lui ai dit les mots essentiels, ceux des vrais départs.
 
 J'avais fait ce qu'il fallait faire, elle ne savait rien.
 
 Lolita préférait'se taire suivre son destin.
 
 Elle n'attendait rien de moi et je n'attendais rien d'elle.
 
 On se reconnait parfois à nos sourires de rebelles.
 
 
 
 Il n'y avait personne sous le soleil de Satan.
 
 Mélodies monotones juste emportées par le vent.
 
 
 
 Le vol de minuit disparut dans le ciel vers le continent
 
 Elle repartit'seule chanter dans la ruelle, la chanson du sang.
 
 
 
 Il n'y avait personne sous le soleil de Satan.
 
 Mélodies monotones juste emportées par le vent.
 
 
 
 En quittant la chambre irréelle, Hotel Nacional
 
 Je laissais l'obscure citadelle, le palais royal
 
 Juste allongé sur le lit, le troisième homme était mort
 
 En emportant avec lui mes papiers, mon passeport.
 
 36016>
 |